Familia y reproducción social en la Sierra. Les sociétés rurales. Le teston est une pièce en argent. Hoyle Richard W., « Debate » [The land-family bond in England], Past & Present, 146 (1995), p. 151-73. hoyle Richard W., « Tenure and the land market in early modern England : or a late contribution to the Brenner debate », Economic History Review, 2nd ser., 43 (1990), p. 1-20. Nous sommes seulement sûrs que la sous-location de copyholds de même que la location de terre en freehold étaient très répandues au xviie siècle. De nombreux historiens ont contesté la notion même de catégorie sociale, insistant au contraire sur le fait que les relations entre les individus transcendent les découpages artificiellement mis en œuvre par les historiens. (Eds.). Mais on le retrouve dans les régions de grande propriété, comme à Salamanque où les fermiers (granjeros) louent des domaines d’un seul tenant, souvent d’anciens villages dépeuplés et voués à l’élevage19 ou en Andalousie occidentale où des exploitations, d’un seul tenant, appelées cortijos, couvrent de 180 à 300 ha20. 58Les labourers (ne surtout pas confondre avec ce que l’historiographie rurale française appelle « laboureurs », ce sont des journaliers qui correspondent assez bien à la définition qu’en donne Vauban en France) sont des travailleurs salariés payés à la journée ou à la semaine ; ils vivent à la limite de la pauvreté et doivent parfois bénéficier de la Pour Tax (voir chapitre sur les pauvres). ), Questions d’histoire. Elles tiennent à trois raisons : les modifications du statut de la terre (ce qui a déjà été évoqué), le phénomène des enclosures et le développement du marché. Le présent ouvrage rassemble une grande partie des articles et communications que Brigitte Maillard a écrits tout au long de sa carrière d'enseignante et de chercheur. Il existe en effet une utilisation large du terme : certains auteurs appellent husbandmen tous les roturiers qui possèdent et travaillent la terre. L’originalité de ces structures sociales c’est l’existence d’une catégorie moyenne de paysans (les closiers ou les bordagers) et son importance numérique. Inversement, il existe des laboureurs pauvres. Mais il faut avoir présent à l’esprit qu’il ne s’agit là que de généralisations et que les différences régionales sont importantes. 11 Brumont Francis, Paysans de Vieille-Castille…, op. En mixant tout cela, les historiens du monde rural ont construit des catégories permettant de « classer » tous ces paysans. Ces changements sont tels que dans le diocèse de Tolède, où les inégalités sociales sont beaucoup plus fortes, le mouvement de la production est totalement dissocié de celui de la population : alors que celle-ci ne baisse pratiquement pas au cours du siècle (10 % environ par rapport à la fin du xvie siècle), celle-là est divisée par deux. Étudier la stratification sociale à la campagne est une pratique difficile dont on a même pu contester la légitimité, une opération « impossible », « non pertinente » et pourtant « nécessaire1 ». Les concessions avec une durée déterminée (for life) se divisent en tenure of grantee (pour la durée de la vie du tenancier) et pur aûtre vie (la vie du tenancier, de sa femme et de ses héritiers). cit., p. 213-242. Elles conduiront au xviiie siècle au déclin des yeomen devant les farmers et à la multiplication de la main-d’œuvre salariée. Il n’est pas très grave que, comme souvent en France, les mots n’y désignent pas partout la même réalité. Les pays de micro-propriété (vignobles) sont également des régions qui utilisent peu de journaliers. Ils occupent ces fonctions entre 11 et 25 ans le plus souvent, mais certains deviennent ensuite vacher, berger, laboureur principal. ), la transaction est enregistrée à la cour manoriale : le tenancier reçoit une copie de son entrée et la tenure en villainage devient progressivement un copyhold ce qui signifie que la terre est tenue by custom of the manor and by copy of court roll. La naissance est réservée aux femmes de la maison avec notamment la matrone, une sorte de sage-femme sans savoir théorique, mais avec un savoir pratique. 82On observe donc que la classification générale que l’on peut faire de la société rurale française ne prend vraiment de sens qu’à la condition de regarder la société comme un système (la part relative des différents groupes, qui est variable selon les régions) et aussi de prendre en compte la notion d’évolution au cours de la vie d’un même individu. Población, sociedad y economía, 2e éd., Saint-Jacques-de-Compostelle, Université, 1977, p. 521. 2) Les idées et la réflexion philosophique qui font un grand bon en avant. 30Or, ce qui s’est produit au cours des crises des années 1590-1630, et se consolide par la suite, c’est la concentration de la terre, et donc de la production, par le biais d’héritages et d’achats entre les mains des paysans les plus aisés au détriment des couches moyennes de la paysannerie. La diversification des activités et, partant des revenus, est classique chez les élites rurales comme chez les plus pauvres. ANTOINE, Annie ; BROAD, John ; et BRUMONT, Francis. Dans la Galice littorale ce chiffre se situe autour de 2 ha, et au-dessus de 4 ha on entre dans le groupe des laboureurs aisés3 ; un peu plus au sud, dans le León, 6 ha sont nécessaires4, 8 en Vieille-Castille5, tandis que dans la Manche, en Nouvelle-Castille, il en faut plus du double, soit une vingtaine d’hectares et encore, à condition que le laboureur les possède en toute propriété et ne paie pas de fermage6. Si l’on ne se contente plus des mots, on peut encore aller chercher des critères d’ordre honorifiques (les « maîtres », « sieurs »…) et/ou des critères de richesse révélés par les rôles fiscaux ou les inventaires après décès. Les possibilités d’ascension et de déclin social dépendent en effet à la fois de la conjoncture générale et de la position de chaque individu sur l’échelle sociale. Mais même là où la vigne est largement aux mains des notables, il reste toujours des petites exploitations paysannes et le vigneron est, parmi les micro-propriétaires paysans, celui qui vit le mieux. On est donc dans une situation de propriété partagée dans laquelle on ne peut raisonner à partir de l’opposition entre posséder/ne pas posséder mais où il faut imaginer toute une série de niveaux de propriété différents, des plus complets aux plus ténus sur les domaines et les fiefs. Jusqu'à 25 ans (la majorité), les jeunes participent aux veillées et écoutent le savoir (souvent pratique) des anciens. Cette forte baisse du revenu tiré de l’affermage a plusieurs conséquences : la location de petits lots de terre par les journaliers et les petits paysans, l’abandon des terres les moins bonnes ou les plus mal placées, le développement de l’élevage et donc, l’exploitation avec des domestiques. Socialement on y rencontre de petits agriculteurs indépendants mais à faibles revenus. Soit la ville de Paredes de Nava, toujours en Tierra de Campos, et ses quatre paroisses. Second point qui rapproche l’Angleterre des deux autres pays : le seigneur (the lord of the manor) joue un rôle important dans l’organisation de la vie rurale au moins au début de l’époque moderne (monopoles seigneuriaux, justice, police des champs) ; ceci est évoqué dans le chapitre sur les cadres de la société rurale. Quand le sol tenu en villainage passe d’une personne à une autre (de père en fils par ex. journaux et la scolarisation obligatoire permettent à la population rurale de briser cet isolement. Pimido, c'est 20 ans d'expérience dans la rédaction, l'optimisation, l'achat et la vente en ligne de documents. Cependant, malgré ces différences, on retrouve partout des situations analogues ou semblables. Il n’y a là rien d’étonnant : partout, dans les zones vouées à cette activité, elle est aux mains de la moyenne noblesse, résidant souvent en ville, mais disposant de nombreuses propriétés rurales. ; MICHON, Cédric (dir.). Et encore, même en disant cela nous n’avons pas résolu le problème : travaille-t-il lui-même ou dirige-t-il des ouvriers ? Conditions générales & politique de confidentialité. Même si son importance est minimisée par sa place politique et sociale, la grande majorité des Français est alors composée de paysans. 10 « Una simplicidad engañosa », c’est le titre du chapitre consacré aux groupes sociaux dans l’étude de Francisco García González consacrée à une zone de montagne de la Manche orientale : Las estrategias de la diferencia. Elle varie aussi avec la taille des exploitations au sein de la paysannerie. [...]. Pensée par des étudiants, la plateforme Pimido utilise des outils de détection anti-plagiat pointus, permettant l'analyse et l'optimisation de contenu rédigé par des étudiants ou des professionnels. Par définition, une ville est un regroupement d’au moins 2000 personnes. La misère des campagnes françaises à la fin du XVIIe siècle 12 juillet 2017 L'administration des successeurs de Colbert au contrôle général des Finances, Le Péletier et surtout celle de Louis Phélypeaux , marquis de Pontchartrain, fut déplorable pour l'agriculture. ), Campagnes de l’Ouest. La grande exploitation utilise beaucoup de salariés (pour moisson, fenaison, moisson, battage en grange) alors que la petite et moyenne exploitation travaille essentiellement avec la main-d’œuvre familiale et un ou deux domestiques. Les cultures se repliant sur les meilleures terres, les rendements moyens devraient augmenter sans apport supplémentaire de travail. C’est clair que vivre à la campagne présente de nombreuses difficultés d’organisation et d’adaptation, surtout pour des personnes n’ayant connu que la ville. La paysannerie moyenne : haricotiers, artisans ruraux, vignerons, jardiniers ; 3. 36 Lemarchand Guy, La Fin du féodalisme dans le pays de Caux. Le yeoman tient indistinctement sa terre en freehold, en copyhold et en leasehold mais il a le plus souvent au moins quelques parcelles en freehold. Ce sont aussi les héritiers des grandes maisons du Pays basque (caseríos) qui portent le titre de seigneur de telle ou telle maison ou de Catalogne (masías). Pour affiner la définition du laboureur, on dira également que c’est un paysan capable de posséder ou de pouvoir prendre à bail une certaine superficie de terres, de disposer des moyens permettant de travailler cette exploitation (charrue, charrettes, animaux), d’être inséré dans le marché (vendre des grains), d’employer de la main-d’œuvre salariée. On constate, en effet, une diversification de la production : la vigne connaît un regain d’intérêt certain, marqué par de nouvelles plantations, l’élevage des moutons qui était difficile sur ces terres entièrement vouées au grain connaît une croissance marquée, et les ordonnances municipales qui limitaient le nombre d’animaux que chacun pouvait posséder tombent en désuétude. Au XVIIe siècle, les scientifiques ne cessent de communiquer. Vincent de Paul . D’où une étude très nuancée et la vision d’une société complexe. La naissance est réservée aux femmes de la maison avec notamment la matrone, une sorte de sage-femme … Au xviie siècle, le terme de yeoman désigne un paysan aisé qui travaille lui-même sa terre, emploie parfois des farms servants. Depuis 1641, les signatures accompagnées de date, jusque-là sans exemple chez les Le Nain, se multiplient. Ceci a été discuté par Hoyle et Sreenivasan26 ; ils pensent qu’il reste un lien à la fois réel et sentimental entre les familles de paysans et la terre. 46Les customary tenants sont principalement des copyholders, mais il y a aussi ceux qui tiennent sans titre ou avec des conditions plus dures. 12Ils constituent, nous l’avons dit, les trois cinquièmes de l’échantillon proposé par J. López-Salazar et sans doute plus encore dans la population totale de la région. La croissance de la productivité devrait entraîner une baisse des prix (au moins relative) des denrées essentielles, ce qui ne pourrait que profiter aux couches les plus défavorisées du monde rural. Donc en Angleterre non plus, et peut-être encore moins en Angleterre qu’ailleurs, le paysan n’est pas propriétaire de sa terre : il la tient plus qu’il ne la possède et souvent il la loue plus qu’il ne la tient. Dans le Vivarais du xviie siècle, Alain Molinier signale l’existence de laboureurs pauvres37. Mais à quoi bon avoir une charrue si on ne peut acheter et surtout nourrir les animaux, bœufs ou chevaux, susceptibles de la tirer ? 7 Casey James, El reino de Valencia en el siglo xvii, Madrid, Siglo xxi, 1983, p. 43. "Discours des États de France", Guy Coquille (1588) : les États Généraux sont-ils une entrave à la souveraineté royale ? Ils ont des contrats de six mois à un an et sont donc très mobiles. Les transformations sont particulièrement importantes dans la région de Londres qui est devenue, à la fin du xviie siècle, une des principales villes d’Europe. Les freeholders représentent 13,2 % de ces familles et les fermiers 10,2 %. La población, la economía, la sociedad, Madrid, Espasa-Calpe, 1989, p. 161-235. Ceci stimule le processus d’enclosure et, en conséquence, les évolutions que l’on a décrites précédemment dans la société rurale anglaise. « Pays d’histoire », 1998, 286 p. ; Antoine Annie, Fiefs et Villages du Bas-Maine au xviiie siècle, Mayenne, Éditions régionales de l’Ouest, 1994, 540 p. 45 Jacquart Jean, La Crise rurale en Île-de-France, 1550-1670, Paris, A. Colin, 1974, 800 p. 46 Boehler Jean-Michel, Une Société rurale en milieu rhénan : la paysannerie de la plaine d’Alsace (1648-1789), Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 1995, 3 vol., 2470 p. Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540. 56En général, ce sont de petits paysans locataires, parfois propriétaires de quelques acres, exploitant de 5 à 50 acres. Naître, vivre et mourir en France au XVIIe siècle, LAmérique dans les têtes : un siècle de fascination et daversion, de D. Lacorne, J. Rupnik et M. F. Toinet, 1986, Quels présupposés théologiques pour la philosophie de lhistoire ? Les lords anglais reprennent leurs mouvances en leurs mains et les concèdent en leasehold (baux à temps) pour des durées excédant rarement une vingtaine d’années. 22C’est pour cela qu’ils disposent de nombreuses bêtes de labour, quoi-qu’en quantité insuffisante pour cultiver de telles superficies, puisque 32 d’entre eux seulement disposent de 3 paires d’animaux et plus. 21La possession de terres étendues, plus de 250 ha en moyenne, et de troupeaux importants caractérise ce groupe, mais il faut bien distinguer entre ceux qui vivent comme des rentiers et ceux qui pratiquent le faire-valoir direct, avec l’aide de domestiques et de journaliers. C’est dire qu’il s’agit encore d’une activité réservée. Les gros producteurs les suivent d’ailleurs sur ce terrain, car le marché est porteur : le blé se revalorise par rapport à l’orge. 1Étudier la stratification sociale à la campagne est une pratique difficile dont on a même pu contester la légitimité, une opération « impossible », « non pertinente » et pourtant « nécessaire1 ». Description : Résumé : À travers les archives et les paysage, c'est en suivant Arthur Young dans son voyage que l'émission fait découvrir aux élèves ce qu'étaient la France rurale à la veille de la Révolution, la diversité des paysages ruraux et des conditions de la vie paysanne. Le blé qui dominait largement au xvie siècle, et avait même accru sa part relative, dans un pays où l’on ne mange que du pain blanc, commence à céder rapidement du terrain au profit de l’orge et même du seigle. Des personnages tenant des copyholds importants sont également appelés yeomen par leurs contemporains. Les rois continuent d'embellir la ville mais ils commencent à se Vivre à Paris au XVIIe siècle implique un bon sens de l’orientation car seules quelques rues affichent leur nom gravé dans la pierre. Certains tenanciers des terres non libres sont soumis à des obligations personnelles par rapport au lord du manoir : an entry fine quand ils héritent du sol ou l’acquièrent, a heriot quand le tenancier meurt. [...], [...] La jeunesse est presque toujours organisée en abbaye de jeunesse. Antoine, A., Broad, J., & Brumont, F. 2006. 53Les plus aisés des yeomen se rapprochent de la gentry mais ne cherchent pas toujours à s’y agréger. Moins démunis que leurs voisins journaliers, ils ont pu laisser un certain nombre d’inventaires (115) qui montrent qu’ils possèdent en moyenne une vingtaine d’hectares qu’ils valorisent au maximum en cultivant la vigne, l’olivier ou le safran, et quelques céréales (5 ou 6 ha). Ensuite, les enclosures qui entraînent une diminution des commons contribuent à la dégradation de leur position sociale. Vivre en ville au XIXe La ville est, par opposition à la campagne, un lieu de concentration d’hommes. 4Que l’Espagne soit diversité, nul ne peut le nier2 ; les variations géographiques du seuil d’indépendance en sont le premier indicateur (il s’agit de la superficie théoriquement nécessaire pour faire vivre une famille paysanne en année normale). Coiffure femme 17eme siecle. Prix : 580 € La condition des femmes au 17ème siècle (exposé de Patricia) Au XVII siècle les nobles s'habillent. Ils ont le monopole des grandes fermes et des recettes seigneuriales (affermage des dîmes, marchés de coupe de bois, commerce des grains et des bestiaux, prêts à intérêt, commerce des rentes). Son idée principale, celle selon laquelle le paysan anglais contrôle beaucoup mieux sa terre parce qu’il a le pouvoir de décider que sa propriété sera partagée après sa mort et la liberté de la vendre ou de la donner de son vivant, cette idée n’a pas été sérieusement prouvée. être bourgeois à Rouffach au 17ème siècle 0 . xvi-xvii), Ciudad Real, Instituto de Estudios Manchegos, 1986, 744 p. Saavedra Pegerto, Economía, política y sociedad en Galicia : la provincia de Mondoñedo, 1480-1830, Saint-Jacques-de-Compostelle, Xunta de Galicia, 1985, 700 p. Serra Eva, Pagesos y senyors a la Catalunya del segle xvii. 18Voilà encore un groupe social universellement répandu, celui des laboureurs, travaillant la terre avec une ou deux paires d’animaux de trait, bœufs ici, chevaux ou mules là, dont les revenus sont suffisants pour envisager l’avenir avec optimisme, qui jouent un rôle dans la gestion de la communauté et de la paroisse où ils vivent et qui peuvent espérer pour leurs enfants une situation meilleure que la leur. 60Les évolutions sont particulièrement importantes en Angleterre. La terre et les paysans en France et en Grande-Bretagne de 1600 à 1800, Paris, Éditions du Temps, 1998, p. 99-136. cit., p. 253-563. Dès que l'enfant naît, il est emmailloté dans des langes pour que le corps se fortifie. Si la religion est encore très présente dans la vie de tous les jours, l’époque où l’on brulait les hérétiques et terminée. Il n’est pas sûr que la Lorraine de Guy Cabourdin42 en abrite beaucoup et dans le Sud et l’Ouest de la France, on peinerait à trouver l’équivalent exact de ces « gros fermiers ». Le système agricole est encore très fragile et soumis à de nombreux aléas (notamment météorologiques), l'économie agricole est encore une juxtaposition de systèmes régionaux. Sauf dans certaines régions dont l’agriculture est déjà bien développée au xviie siècle, la charrue est un outil plutôt léger, qui se rapproche largement de l’araire, qui incorpore plus de bois que de métal, et qui n’est pas d’un coût prohibitif. 15Les journaliers recevaient aussi une rémunération mixte, notamment les moissonneurs qui, outre une quantité d’argent, recevaient de quoi se nourrir : blé, vin, mouton, fromage, huile, légumes, etc., nourriture qui était préparée par les femmes qui accompagnaient les équipes de moissonneurs. Mais de 1880 à 1914, une dure dépression ébranle le monde paysan, pro… Celui de labrador (laboureur), par exemple, peut désigner aussi bien un paysan aisé qu’un ouvrier agricole ; il est d’ailleurs absent des sources de l’époque. 61Les commoners ont constitué un groupe important de paysans au moins jusqu’au début du xviiie siècle. C - 13013 Marseille FranceVous pouvez également nous indiquer à l'aide du formulaire suivant les coordonnées de votre institution ou de votre bibliothèque afin que nous les contactions pour leur suggérer l’achat de ce livre. On peut énumérer les plus importants : la quantité de terre exploitée et/ou possédée, la possession d’un capital d’exploitation (la terre, la charrue et la charrette, l’attelage), le niveau d’insertion dans les circuits d’échange… On peut aussi penser à des critères autres qu’économiques et sociaux : participation au pouvoir (rôle dans la communauté rurale), niveau d’alphabétisation… Il faut également prendre en compte des critères plus individuels, tels ceux du cycle de vie et du cycle familial qui font apparaître que, pour chaque individu, la richesse est aussi liée à l’âge (les plus jeunes et les plus vieux ont une accumulation foncière et mobilière bien inférieure à celle des adultes entre 40 et 50 ou 60 ans). Conjoncture économique et démographique et structure sociale dans une région de grande culture de la crise du xviie siècle à la stabilisation de la Révolution (1640-1795), Paris, CTHS, 1989, 664 p. 42 Cabourdin Guy, Terre et hommes en Lorraine, 1550-1635 : Toulois et comté de Vaudémont, Nancy, université Nancy II, 1977, 2 vol., 764 p. 44 Merle Louis, La Métairie et l’évolution agraire de la Gâtine poitevine de la fin du Moyen Âge à la Révolution, Paris, SEVPEN, 1958, 252 p. ; Péret Jacques, Les Paysans de Gâtine Poitevine au xviiie siècle, La Crèche, Geste Édition, coll.