La dernière modification de cette page a été faite le 23 février 2020 à 11:48. Lorgnant depuis longtemps plusieurs territoires iraniens, il espère ainsi faire disparaître le régime fondamentaliste et réduire son influence sur le mouvement islamique, souhaitant lui-même prendre la gouvernance dans le monde arabe. La plupart d'entre eux se battent aux côtés du gouvernement syrien ou des djihadistes de l'État islamique, tandis que d'autres combattent avec les milices kurdes, en particulier contre l'État islamique. L'État d'Israël fut également l'un des principaux fournisseurs d'armes des forces aériennes iraniennes[réf. » Le système de défense antiaérien intégré irakien « KARI », en partie de conception française, fut complété en 1986-1987[65]. Les alliés occidentaux de l'Irak furent réticents à condamner le massacre de Halabja, au cours duquel des milliers de civils kurdes furent gazés par le régime de Saddam Hussein, en dépit de l'immense émotion de l'opinion publique internationale. Le nombre des victimes du conflit n'est pas connu avec exactitude et varie selon les estimations de plusieurs centaines de milliers à plus d'un million de morts. Une franchise française de l'organisation est créée le 7 janvier 2015, immédiatement après l'attentat contre Charlie Hebdo au cours duquel deux terroristes d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique commettent un carnage à la rédaction de l'hebdomadaire, à Paris[5]. La plupart est issue de l'ancienne brigade La Fayette, qu'ils ont servi lors de la guerre d'Afghanistan[9]. La Task force Lafayette est une formation militaire constituée par des volontaires français à la fin de l'année 2015, venus combattre dans les rangs des peshmergas kurdes contre l'État islamique dans le cadre de la deuxième guerre civile irakienne. Du côté iranien, l'enrôlement de masse, y compris de très jeunes garçons, s'accompagne d'une exaltation des martyrs. En outre, nous avons vu les effets extrêmement nocifs de l'ypérite sur la jeune mère qui était enceinte de quatre mois »[14]. Selon Ronen Bergman, Israël avait vendu à l'Iran pour 75 millions de dollars en 1981 avec pour objectif de rétablir l'influence depuis la défaite du chah en 1979[47]. (Crédit photo : Freedom House Flickr) Par Nicolas J.S Davies (revue de presse : Les Crises - Extraits - 11/7/18)*. Il montre aussi que le capitaine du navire croyait réellement tirer sur un avion militaire. En particulier, les rédacteurs de ce rapport déclarent : « Dans un hôpital de Téhéran nous avons vu les effets de l'ypérite sur une famille de paysans, en particulier la mère et ses deux petites filles âgées de 2 et 4 ans. La guerre s'inscrit dans la lignée des multiples dissensions liées aux litiges frontaliers opposant les deux pays. Joost R. Hiltermann, un des directeurs de l'International Crisis Group, a fait remarquer à ce sujet que l'administration Reagan n'a jamais apporté une seule preuve de ses allégations d'usage d'armes chimiques par l'Iran[18]. Des pays et des organisations internationales ont tenté à plusieurs reprises des médiations pour cesser le conflit, dont l'Algérie. Son objectif est de promouvoir le mouvement islamique à travers tout le Proche-Orient. Il est à noter que les chars T-72 irakiens qui furent livrés à partir de 1984 n'étaient pas aux standards de l'Armée rouge. Au sujet de cet incident, une thèse un peu différente est mise en avant dans l'émission de Patrick Pesnot Rendez-vous avec X[30],[31]. Le 22 juillet 1988 l'aviation irakienne utilise les armes chimiques sur le village iranien de Zarde : 275 habitants sont tués et des centaines blessés[21]. Selon l'historien Pierre Razoux : « Pendant toute la durée de la guerre, la France va s’imposer comme le second pourvoyeur d’armes de l’Irak, derrière l’Union soviétique, en lui livrant 121 Mirage F-1, 56 hélicoptères de combat, 300 véhicules blindés, 80 canons automoteurs GCT-AUF1, du matériel antiaérien et antichar de dernière génération, des milliers de missiles et des millions d’obus et munitions diverses[64]. Plusieurs milices locales prennent part au conflit : l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien s'allie à l'Irak baassiste, et de l'autre côté les milices kurdes irakiennes du Parti démocratique du Kurdistan et de l'Union patriotique du Kurdistan combattent aux côtés des forces armées iraniennes. L'Irak reçoit le soutien d'une grande partie de la communauté internationale, notamment des soviétiques, ainsi que de nombreux pays occidentaux et arabes. Guerre irak 2003 chronologie. Les pertes furent énormes de part et d'autre, mais les forces iraniennes furent finalement bloquées. Défiler vers le bas. Elles s’en sont retirées en décembre 2011. Cette thèse a été à l'époque également défendue quelque temps par l'administration américaine. Il s'agit des « Boghammar » qui faisaient 13 m de long, filaient à 45 nœuds avec un équipage de six hommes. Cette situation se ressentira particulièrement pour l'armée de l'air dont les échecs initiaux (bombardements peu précis, problèmes de logistique) faciliteront grandement la contre-offensive iranienne. Plusieurs combattants étrangers ont rejoint le Dwekh Nawsha, dont des Occidentaux américains[3], australiens, et même des Français[4]. Selon lui, la guerre détruisit 4.000 villages Iraniens et 120000 maisons Iraniennes. L'Encyclopædia Universalis avance le nombre d'1,2 million de morts[2]. L'URSS maintint le contact avec les deux belligérants et œuvra à améliorer ses relations avec Téhéran. Deux voisins que tout oppose », Bulloch, John, The Gulf War : Its Origins, History and Consequences by John Bulloch and Harvey Morris, London : Methuen London, 1989, p.190, Parsi, Trita Treacherous Alliance: The secret dealings of Israel, Iran and the United States, by Trita Parsi, Yale University Press, 2007, Résolution 598 du Conseil de sécurité des Nations unies, Les effets des exportations d'armements chinois sur la violence régionale, Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, corps des Gardiens de la révolution islamique, résolution 598 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, Force aérienne de la République islamique d'Iran, échec de l'opération destinée à libérer les employés, opération de grande envergure nommée Praying Mantis, plates-formes pétrolières (Iran c. États-Unis), Institut de recherche sur la paix de Stockholm, base d'aéronautique navale de Landivisiau, commission de l'ONU pour les droits de l'homme, oléoduc reliant Kirkouk au port syrien de Baniyas, Pierre Razoux : « La guerre Iran-Irak a façonné la géopolitique actuelle du Golfe », http://www.universalis.fr/encyclopedie/guerre-irak-iran-en-bref//, récit de la bataille navale sur un site web de vétérans, Iranian boat attack foreign ship during Iran-Iraq war, Livret du Groupe de l'Australie, juillet 2007, « Le désarmement chimique et le Protocole de Genève de 1925 », « Iran’s Nuclear Posture and the Scars of War », « Chemical Weapons in the Iran-Iraq war : A case study in noncompliance », « Who armed Iraq : The answers the west didn't want to hear », Engagements navals des États-Unis dans le golfe Persique, http://www.jag.navy.mil/library/investigations/USS%20STARK%20BASIC.pdf, United States Navy Judge Advocate General's Corps, Rendez-vous avec X : mai 1987, l'attaque du USS Stark (1/2), Rendez-vous avec X : mai 1987, l'attaque du USS Stark (2/2), « Jugement rendu par la cour de justice internationale sur cette affaire ». On peut cependant noter que l'Iran est un pays 3 fois plus peuplé et 4 fois plus vaste que l'Irak. nécessaire], livrant des BGM-71 « TOW » (versions terrestres et aériennes sur les AH-1J), des MIM-23 « Hawk » ainsi que des BL-755 (ces dernières étant déployées par les F-4E iraniens dans une grande partie des missions d'attaques), faisant des ventes d’armes la première recette d’exportation du pays[49]. Certains corps n'avaient aucune blessure apparente, ce qui indique qu'ils furent enterrés vivants[67],[68]. C'est pourquoi Saddam Hussein, redoutant l'ascension de Khomeini et son regain de popularité dans le monde musulman, attaque l'Iran le 22 septembre 1980, sous le motif du désaccord frontalier. Tigrane Yégavian, « Riyad et Téhéran. L'Irak réussit à franchir la frontière, mais la profondeur de pénétration variait considérablement d'une percée à l'autre. Certains observateurs supposent que l'Irak avait capturé en un an une cinquantaine de Chieftain en bon état, ainsi que des M-60A1 et des Scorpion. Dans une lettre datée du 14 août 1990, Saddam Hussein accepte de revenir aux accords d’Alger de 1975 : il libère une partie des prisonniers de guerre (les derniers prisonniers de guerre ne seront libérés que plus de dix ans après la fin des hostilités)[5] et l'armée irakienne quitte les territoires occupés. De gauche à droite et de haut en bas : un, Armée de terre de la République islamique d'Iran (1980), Forces aériennes de la République islamique d'Iran, Implication des autres pays du Moyen-Orient, Bilan humain et couts et étendues des destructions, Conséquences sur l'opinion publique iranienne et relations contemporaines entre l'Iran et l'Irak, « Dans un hôpital de Téhéran nous avons vu les effets de l', L'État d'Israël fut également l'un des principaux fournisseurs d'armes des forces aériennes iraniennes, attaque qui avait nécessité deux vols de reconnaissance préalable, le premier étant accompli par deux RF-4E iraniens, le second par un appareil israélien, « À l’époque, les Iraniens avaient intérêt à surévaluer le nombre de leurs victimes pour diaboliser l’Irak, accroître la victimisation des chiites face aux sunnites et renforcer la « martyrologie » ambiante afin de justifier les mesures d’exception. Les États-Unis ont eu des contentieux avec l'Iran dès la proclamation de la République islamique. En 1979, le Shah d'Iran est renversé par la révolution islamique. En Iran, lors de commémorations, les politiques et associations d'anciens combattants évoquent toujours le chiffre d'un million de morts, dont une grande partie des pertes étaient constituées de mineurs, de moins de 18 ans. Même 40 ans après la fin de la guerre au Vietnam, les anciens soldats américains souffrent actuellement du syndrome de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres problèmes de santé mentale, selon une étude publiée dans JAMA Psychiatrie. Des volontaires occidentaux sont aux côtés des Kurdes syriens des YPG, dans le Rojava où ils participent en 2016 à la bataille de Manbij et à l'offensive de Raqqa[14]. Ces milices sortiront, pour une grande partie, largement affaiblies à l'issue du conflit. La manœuvre échoue, et entraîna une violente répression de Téhéran. Une frégate iranienne (le Sahand de type Vosper Mk5) fut coulée ; une autre, le Sabaland (même type) gravement endommagée, un patrouilleur type Combattante II[34] et cinq vedettes furent envoyés par le fond, 87 militaires iraniens furent tués et plus de trois cents blessés[35], des plates-formes de forage reconverties en base pour les vedettes rapides furent investies par l'US Navy qui perdit un hélicoptère et ses deux pilotes. ... Nous leur faisons peur", insiste Jason Young, 31 ans, retiré d'Irak après trois années de guerre, pour PTSD. Lorsque le Chah était au pouvoir, des dissensions existaient déjà entre l'Iran et l'Irak. On confond parfois ce jus ad bellum avec le jus in bello qui concerne l’immunité des non-combattants, le respect de l’objection de conscience et la proportionnalité des moyens vis-à-vis de l’intention droite. Qui sont les combattants étrangers qui s’attaquent à l’Etat islamique ? Les deux pays comptent sur leurs revenus pétroliers pour subvenir à leurs besoins militaires, induisant une forte augmentation des exportations de barils, directement liée au conflit. Ses objectifs affichés sont : À cette époque, l'Irak était un pays économiquement et militairement puissant dans le golfe Persique, grâce aux revenus des pétrodollars, et à une politique de modernisation que Saddam Hussein avait mise en place dans son pays (école obligatoire pour les garçons et les filles, politique volontariste et une élite irakienne de plus en plus nombreuse et importante). Le meurtre par la police du vétéran de la guerre d’Irak Brian Easley. nécessaire]. Les exportations irakiennes de pétrole auraient été ruinées sans l'ouverture d'une nouvelle ligne par la Turquie. Avec la phalange chrétienne française partie combattre Daesh, Résistance populaire dans la région de l'est, Corps des Gardiens de la révolution islamique, Front de l'authenticité et du développement, Coalition des forces laïques et démocratiques syriennes, Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, Forces de protection des femmes du Bethnahrain, Forces révolutionnaires internationales de guérilla, Union révolutionnaire pour la solidarité internationaliste, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Combattants_étrangers_pendant_les_guerres_civiles_syrienne_et_irakienne&oldid=167716481, Intervention étrangère dans la guerre civile syrienne, Article avec une section vide ou incomplète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le groupe Australie estime à 70 000 le nombre de victimes iraniennes, dont 10 000 morts (dans leur très grande majorité des soldats) à la suite de l'emploi de ces armes[10]. Le 28 novembre 1980 se déroule une bataille navale près du port d'Umm Qasr : l'opération Morvarid durant laquelle des échanges de tirs de missiles Maverick et Silkworm ont lieu : six navires irakiens et un navire de la marine iranienne sont coulés[8]. Le secrétaire général de l'ONU affirma que les nationalités « sont difficiles à déterminer, tant pour les armes que pour les utilisateurs de celles-ci ». Le conflit se caractérise par une forme de guerre de tranchées, du fait des grandes armées dont disposaient les deux belligérants, contrastant avec le peu de blindés, d'aviation, et d'aptitude pour des opérations combinées. Lorsqu'ils furent bien dirigés, les Chieftains iraniens (dotés de leur canon de 120 mm), se révélèrent bien supérieurs aux char T-54 et T-55 armés d'un 100 mm, ainsi qu'aux T-62 avec leurs 115 mm de l'armée irakienne. Le pilote de chasse déclara avoir confondu le navire avec un pétrolier iranien. L'offensive irakienne de 1980 est baptisée Kadisiyya, en référence à la conquête de l'Iran par les Arabes au VIIe siècle. Aucune excuse ne fut adressée aux proches des victimes du vol 655 Iran Air. C’est ainsi que le concile Vatican II a défini que « ce n’est pas parce que la guerre … L'Iran acquit également de manière légale ou non des armements venus de nombreux pays, par exemple des canons automoteurs nord-coréens Koksan. Cependant, en dépit de la puissance de l'armée irakienne, le conflit s'enlise rapidement. Entre 1970 et 1990, ses achats furent de 31,5 milliards de dollars (valeur 1985) et l'Union soviétique fut de très loin le principal fournisseur. Tous, à Bagdad, étaient convaincus de l'inanité des canons bi-tubes et missiles sol-air utilisés, dont l'effet se limitait en général à provoquer une réplique mortelle de l'ennemi visé. Cependant, après mai 1979, un certain nombre d'incidents éclatèrent le long de la frontière : Le 20 septembre 1980, l'aviation irakienne bombarda un certain nombre de terrains d'aviation iraniens. Vingt-cinq autres vedettes venaient d'un chantier de Boston. La dernière modification de cette page a été faite le 20 décembre 2020 à 18:31. Les destructions dans les zones rurales furent également importantes : Plus de 30 pour cent des villages des cinq provinces Iraniennes frontalières avec l'Irak furent complètement détruits; d’autres furent endommagés de manière importante. Parmi les vedettes des Pasdarans qui s'attaquaient aux navires dans le golfe persique, vingt d'entre elles avaient été construites en Suède et livrées en 1986. Divers affrontements armés eurent lieu, allant de simples escarmouches à des batailles en règle concernant essentiellement la liberté de navigation des pétroliers dans le golfe Persique. Au début de 1980, les deux pays n'exportaient plus chacun que 600 000 barils par jour.