La Grande Vague de Kanagawa, de Hokusai, est l'une des œuvres d'art les plus célèbres au monde.Excellent exemple de la pratique de l'ukiyo-e, cette estampe japonaise inspire les artistes et les observateurs depuis près de 200 ans. Le paysage est composé de trois éléments : la mer agitée par la tempête, trois bateaux et une montagne. Images d'un monde éphémère, Estampes japonaises, BnF. elle a servi également de modèle au logo de, elle a servi à un projet publicitaire pour, elle apparait systématiquement sur les fonds de boites des montres de plongée de la marque Seiko, elle est utilisée comme image d'arrière-plan dans l'application, elle fut reproduite au cours des années 1980 dans les, un jeu de société créé par Bruno Cathala et Charles Chevalier, illustré par Jade Mosch, s'intitule Kanagawa. Ces nouvelles estampes présentaient une singularité : certaines d'entre elles étaient en effet imprimées selon la technique des aizuri-e, des « images imprimées (entièrement) en bleu ». Livraison GRATUITE ! The series is considered his masterpiece. La thématique est de faire un détournement de la grande Vague d’Hokusai, en changeant la technique ( encre, posca, peinture, feutres…)ou en changeant les éléments figuratifs secondaires. À lire aussi : Le Palais idéal du Facteur Cheval, un rêve de pierre dans la Drôme. Dans la peinture traditionnelle du Japon, et de l'Extrême-Orient de manière plus générale, la représentation de la perspective telle que nous l'entendons n'existait pas. At eighteen he was accepted as an apprentice to Katsukawa Shunshō, one of the foremost ukiyo-e artists of the time. Il publia en effet en 1902 une série de lithographies intitulées Les 36 Vues de la Tour Eiffel, en hommage à l'œuvre de Hokusai[46]. Cette estampe est l'œuvre la plus connue de Hokusai et la première de sa fameuse série Trente-six vues du mont Fuji[Note 2], dans laquelle l'utilisation du bleu de Prusse renouvelait le langage de l'estampe japonaise. De fait, cette série est peut-être la première à effectuer une synthèse véritablement convaincante de l'ukiyo-e et des gravures de paysage occidentales[Note 6]. La publication de la série continua jusqu'en 1832, voire 1833, pour atteindre un total de 46 estampes, grâce à dix estampes surnuméraires. Amoureux de l'art et du pixel art, ce tableau original, est un atout certain pour la décoration de n’importe quelle pièce de votre domicile. Following the Meiji Restoration in 1868, Japan ended a long period of national isolation and became open to imports from the West. La vision des artistes d'Extrême-Orient est totalement nouvelle et en rupture avec les conventions de la peinture occidentale de l'époque. Welcome to Bargain Bro France. Over his career, Hokusai used more than 30 different names, always beginning a new cycle of works by changing it, and letting his students use the previous name. Il appliquait ensuite une feuille de papier humidifiée sur la planche en la calant de façon précise dans les marques des kento (marques de calage), et la frottait au verso d'un mouvement régulier à l'aide d'un tampon appelé baren. La grande vague de Kanagawa (en japonais Kanagawa Oki Nami Ura, littéralement « Sous une vague au large de Kanagawa ») est une célèbre estampe de l'artiste japonais Hokusai. La symétrie de l'image est donc quasi parfaite, tant au niveau des formes que des couleurs. La mer est l'élément dominant de la composition qui s'articule autour de la forme d'une vague, qui se déploie et domine toute la scène avant de s'abattre. Elle est polychrome (bleu, blanc et jaune dominant). Pièce après pièce, assemblez la reproduction fidèle et qualitative d'un des plus grands chefs d'oeuvre de la peinture. Le travail sur la profondeur spatiale et la perspective (uki-e) est également à noter[2], avec le fort contraste entre l'arrière-plan et le premier plan : les deux grandes masses visuelles qui occupent l'espace, la violence de la grande vague qui s'oppose à la sérénité du fond vide[12], peuvent faire penser au symbole du yin et du yang. Finally, with all the necessary blocks (usually one for each color),[17] a surishi, or printer, places the printing paper on each block consecutively and rubs the back with a hand-tool known as a baren. La dernière modification de cette page a été faite le 27 novembre 2020 à 17:50. [17], Because of the nature of the production process, the final work was usually the result of a collaboration in which the painter generally did not participate in the production of the prints. The water is rendered with three shades of blue;[b] the boats are yellow;[c] a dark grey for the sky behind Fuji and on the boat immediately below; a pale grey in the sky above Fuji and on the foreground boat; pink clouds at the top of the image. In 1814, he published the first of fifteen volumes of sketches entitled Manga. [35] A work named Uprisings by Japanese/American Artist Kozyndan is based on the print, with the foam of the wave being replaced by bunnies. Au milieu du XIXe siècle, l'art japonais arrive en Europe. -Après avoir étudié avec Katsukawa Shunsho, Hokusai a commencé à peindre ses propres tableaux.Ces peintures, lentement, le rendent célèbre jusqu'à ce qu'il devienne l'un des artistes les plus connus au Japon.Hokusai est né en 1760 est mort en 1849.Il a fait 263 œuvres d’art très connues. Hokusai's print Springtime at Enoshima, which he contributed to The Willow Branch poetry anthology published in 1797, is clearly derived from Kōkan's work, although the wave in Hokusai's version rises noticeably higher. The combination of wave and mountain was inspired by an oil painting by Shiba Kōkan, an artist strongly influenced by the Western art, particularly Dutch paintings, he had seen at Nagasaki, the only port open to foreigners in this period. It made use of the recently introduced Prussian blue pigment; at first, the images were largely printed in blue tones (aizuri-e), including the key-blocks for the outlines. The Great Wave off Kanagawa (Japanese: 神奈川沖浪裏, Hepburn: Kanagawa-oki Nami Ura, lit. L'« opposition complémentaire » du yin et du yang[20] se traduit également au niveau des couleurs : le bleu de Prusse s'oppose ici au jaune rosé de l'arrière-plan, qui en est la couleur complémentaire. Aussi signa-t-il les quarante-six estampes composant les Vues du mont Fuji, non en fonction de l'œuvre dans sa globalité, mais en fonction des différentes périodes de travail que cette œuvre représenta pour lui. Il voit le jour à Edo (ancien nom de Tokyo) et développe son art à l’époque où la production d’estampes japonaisesbat son plein. Le noir est à base d'encre de Chine, le jaune à base d'ocre jaune et le bleu est un bleu de Prusse, nouvellement importé des Pays-Bas et très à la mode alors. Comment réaliser une reproduction réaliste de l’estampe du peintre HOKUSAI, nommée La Grande Vague de Kanagawa ?. La planche est attaquée au canif en suivant les traits du dessin qui s'en trouve détruit ; les différentes surfaces sont creusées à l'aide de gouges, en respectant les reliefs, traits et aplats, nécessaires à l'impression. [29], Guth's analysis of the image's use in contemporary product design contends that "despite the outsized visual authority it commands, The Great Wave does not communicate a uniform set of meanings." La Grande Vague de Kanagawa est une estampe ukiyo-e, c'est-à-dire techniquement une estampe, imprimée sur papier[Note 4], à l'aide de gravures sur bois réalisées par un graveur expérimenté d'après le dessin de l'artiste. Le Fuji est souvent considéré comme un symbole de beauté[10] et Hokusai l'a utilisé comme élément principal ou secondaire dans de nombreux tableaux. Dans le cas de La Grande Vague de Hokusai, l'un des indices à examiner est l'état du double trait entourant le cartouche de gauche, sur le côté gauche. Au loin, bien centré, le mont Fuji, enneigé, forme un petit triangle se détachant sur un ciel de plomb. The pale red seen on the sides of two of the boats in the frequently reproduced Metropolitan Museum print (JP 1847) has apparently been added by hand. La comparaison avec l'exemplaire originaire de la collection Siegfried Bing montre que ce dernier[55] présente un double trait gauche du cartouche assez effacé ; le fond est également différent, car il est presque uniforme, et ne fait pas apparaître la légère formation nuageuse qui monte de l'horizon sur l'exemplaire du Metropolitan Museum (Voir). La scène a lieu en pleine mer, au sud de la baie de Tokyo, au large de Kanagawa, à 90 kilomètres environ à l'est du mont Fuji[8],[Note 9]. Given that the series was very popular when it was produced, printing continued until the woodblocks started to show significant wear. La Grande Vague de Kanagawa – Hokusaï – 1830 C’est une technique avec des « tampons » creusés dans des planches de bois. Il est l'auteur de la célèbre estampe La grande vague de Kanagawa (1831) qui est la première des 46 estampes composant les Trente-six vues du mont Fuji . The second inscription, to the left, is the artist's signature: 北斎改爲一筆 Hokusai aratame Iitsu hitsu, ("From the brush of Hokusai, changing his name to Iitsu").[15]. Le développement de ces estampes profanes (dites ukiyo-e) à partir du XVIIe siècle accompagne la naissance d'une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie marchande urbaine aisée[Note 3] qui apparait et se développe dès le début de l'époque d'Edo, lorsqu'à partir de 1600, le nouveau régime des shoguns Tokugawa parvient à restaurer la paix dans l'ensemble du pays. The print is one of the most reproduced and most instantly recognized artworks in the world.[24]. While cumulonimbus storm clouds seem to be hanging in the sky between the viewer and Mount Fuji, no rain is to be seen either in the foreground scene or on Mount Fuji, which itself appears completely cloudless.[2]. La silhouette de la vague évoque un dragon géant, dragon que Hokusai dessine souvent, notamment celui du Fuji. L'exemplaire du Musée Guimet[56], lui, laisse deviner ce nuage, avec précisément les mêmes contours, mais de façon moins nette. Alors que l'écriture japonaise se lit de haut en bas, et plus important ici, de droite à gauche, l'écriture occidentale se lit de gauche à droite, ce qui implique que la perception première de l'image n'est pas la même pour un Occidental et pour un Japonais[6] : Ils sont au large des côtes de Kanagawa, en se dirigeant vers la gauche, vers le sud-ouest, revenant sans doute à vide de Tokyo, où ils ont vendu leurs poissons. Les principaux artistes japonais qui influencèrent les artistes européens étaient Hokusai, Hiroshige et Utamaro[37]. Au lieu de fuir la vague, ils se heurtent à elle : elle leur barre la route et ils doivent l'affronter dans toute sa violence. : chaque partie colorée étant obtenue par l'application d'une planche de bois gravée particulière [Note 5]. Hokusai se familiarisa avec la perspective occidentale dès les années 1790, au travers des recherches de Shiba Kōkan ; peut-être même, bien qu'on n'en ait pas la preuve, a-t-il bénéficié de son enseignement[30]. Elle mesure 25 X 37 cm. Dès le Nouvel An de l'année 1831, l'éditeur de Hokusai, Nishimuraya Yohachi (Eijudō) fit d'ailleurs une annonce publicitaire[36] pour présenter cette innovation. Dans l'ukiyo-e de manière générale, l'artiste étant avant tout responsable de l'aspect artistique, dessin et choix des couleurs, pour un dessin de base (le shita-e, « l'image de dessous ») qui n'est que la première étape d'un processus mobilisant plusieurs intervenants (artiste, éditeur, graveur[s], imprimeur[s]). La Grande Vague de Kanagawa, Hokusai, ukiyo-e, v. 1830-1832.New York, Metropolitan Museum of Art. Plusieurs musées en conservent des exemplaires, tels que le musée Guimet, le Metropolitan Museum of Art, le British Museum, ou encore la Bibliothèque nationale de France ; ils proviennent généralement des grandes collections privées d'estampes japonaises constituées au XIXe siècle. L'état exact du bois ayant servi à l'impression d'une estampe donnée fournit donc de précieux renseignements à la fois sur l'authenticité de cette estampe, mais aussi sur la qualité plus ou moins grande du tirage, selon justement l'usure du bois. En matière d'estampe, le dessin initial est pratiquement toujours « détruit » par le processus de gravure[7]. La grande vague, en cet instant, réalise une spirale parfaite dont le centre passe au centre du dessin[8]. La Grande Vague de Kanagawa (神奈川沖浪裏, Kanagawa-oki nami-ura?, littéralement Sous la vague au large de Kanagawa), plus connue sous le nom de La Vague[2], est une célèbre estampe japonaise du peintre japonais spécialiste de l'ukiyo-e, Hokusai, publiée en 1830[3] ou en 1831[Note 1] pendant l'époque d'Edo. 1831-1833. La Grande Vague de Kanagawa est une estampe (gravure sur bois) faite par Hokusai en 1831. Sur la seconde, qui représente la signature[Note 10], située en haut à gauche de l'estampe, sur la gauche du cartouche, est écrit : « 北斎改為一筆 », signifiant « Hokusai aratame Iitsu hitsu »[5], « (peint) de la brosse de Hokusai changeant son nom en Iitsu »[8]. The boats, oriented to the southeast, are returning to the capital. [5][a] The One Hundred Views of Mount Fuji (Fugaku-hyakkei) is a series of prints by Hokusai, then 74 years old, whose publishing dates extend between 1834 and 1841. [20], The design uses only a small number of different color blocks. [21], Even though no law of intellectual property existed in Japan before the Meiji era, there was still a sense of ownership and rights with respect to the blocks from which the prints were produced. The first, within a rectangular cartouche in the top-left corner is the series title: "冨嶽三十六景/神奈川冲/浪裏" Fugaku Sanjūrokkei / Kanagawa oki / nami ura, which translates as "Thirty-six Views of Mount Fuji / Offshore from Kanagawa / Beneath the wave". L'examen des bateaux, et en particulier de celui du haut, qui barre le Fuji, montre bien que c'est la proue, haute et effilée, qui est orientée vers la gauche, et que la lecture « japonaise » de l'image est donc la « bonne ». On retrouve des estampes de cette série chez de nombreux peintres, qui en firent même parfois collection : Vincent van Gogh, Claude Monet, Edgar Degas, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Gustav Klimt, Giuseppe De Nittis ou Mary Cassatt. Hokusai was seen as the emblematic Japanese artist and images from his prints and books influenced many different works. Taille. Le graveur réalise d'abord le « bois de traits », c'est-à-dire la planche portant les contours du dessin, le texte des légendes et la signature, puis les « bois de teinte », les planches correspondant chacune à un relief et à une couleur à imprimer en aplat. Au-delà de tous ces aspects, la composition générale de l'image accuse une autre différence : les deux estampes de 1803 et 1805 de Hokusai montrent des compositions disparates, manquant de la « cohérence » qui est à la base même de la force d'une image. « […] des Occidentaux, mis pour la première fois en présence d'œuvres japonaises, seront tentés de choisir ces deux derniers artistes (Hokusai et Hiroshige) comme représentant l'apogée de l'art du Japon, sans se rendre compte que ce qu'ils admirent le plus est justement cette parenté cachée avec la tradition occidentale qu'ils sentent confusément[32]. [9], This print is a yoko-e, that is, a landscape format produced to the ōban size, about 25 cm (10 in) high by 37 cm (15 in) wide.[10]. La notion de ligne de fuite n'existait pas, et le point de vue retenu était en général celui d'une « vue cavalière ». L'une de ces estampes aizuri-e nous est connue sous le nom de Kajikazawa dans la province de Kai (Kôshu Kajikazawa). It includes the signature in the upper left-hand corner. [7], Closer compositionally to the Great Wave are two previous prints by Hokusai: View of Honmuku off Hanagawa (Kanagawa-oki Honmoku no zu) (c. 1803) and Cargo Boat Passing through Waves (Oshiokuri Hato Tsusen no Zu), (c. 1805)[8] Both works have subjects identical to the Great Wave with boats in the midst of a storm, beneath a great wave that threatens to devour them. Un chef-d'oeuvre à redécouvrir en puzzle Autres informations produit.